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Photographie : matériel


Mon index a touché pour la première fois un déclencheur à l’époque de l’argentique. Pendant plusieurs années, j’ai emprunté les vieux reflex argentiques familiaux, et passé mes dimanches à développer mes photos en noir et blanc dans un petit laboratoire installé au sous-sol de la maison...


J’ai ensuite reçu en cadeau mon premier appareil photo numérique : un HP Photosmart R707. Petit compact d’apparence banale, mais qui m’a permis de réaliser quelques jolis clichés souvenir, comme ceux de Londres par exemple, ou quelques albums de montagne (Mont Joly, Pointe de Mandallaz etc.).


Compact : HP Photosmart R707

Après que ce fidèle compagnon ait rendu l’âme, j’ai eu envie de retrouver à nouveau la liberté de pouvoir choisir mes réglages, chose que, en général, les compacts n’offrent pas. J’ai donc investi dans un bon petit bridge : le Panasonic Lumix DMC-FZ18. Avec une optique griffée Leica, un grand angle 28 mm et un superbe zoom x18, cet appareil m’a fait redécouvrir la photo ! Il a été mon fidèle compagnon et s’est montré à la hauteur, notamment lorsque j’ai immortalisé les magnifiques paysages de montagne lors de mon Tour du Mont-Blanc.


Bridge : Panasonic Lumix DMC-FZ18

Pour les photos de macro, j'ai utilisé l'excellente bonnette Raynox DCR 250 : une fois clipsée sur l'objectif, elle permet de faire des photos de très près avec un grossissement important. Cette bonnette me sert moins depuis mon passage au reflex, mais je la ressort encore de temps à autre, en attendant d'avoir le budget pour acheter un vrai objectif dédié à la macrophotographie.


Bonnette macro Raynox DCR 250

Malgré tout, cet appareil souffrait de quelques faiblesses propres aux bridges et aux compacts : qualité moyenne en basse lumière, peu de possibilité de jouer avec la profondeur de champ etc...

Depuis janvier 2009, j’ai eu la chance de pouvoir passer enfin au reflex numérique ! Après avoir longuement hésité entre les grands classiques Nikon vs. Canon (en raison de leur large choix d’objectifs), j’ai finalement jeté mon dévolu sur "les jaunes" de Nikon en raison de leur agréable prise en main. Concernant le boîtier, j’ai choisi le Nikon D90. Son capteur CMOS offre de superbes possibilités : même à contre-jour ou en basse lumière les photos deviennent exploitables ! Je suis également l’heureuse possesseuse d’un superbe objectif : le Nikon 16-85 mm VR (Nikon AF-S DX 16-85 mm f/3.5-5.6G ED VR pour être exacte – dénomination assez indigeste je vous l’accorde !). C’est un excellent grand angle pour les paysages, avec un zoom qui reste intéressant et suffisant pour la plupart de mes balades. Il ne reste plus qu’à apprivoiser "la bête" ! Pour l'instant, je conserve encore mon petit bridge Panasonic pour les sorties nécessitant un appareil plus léger et discret.


Reflex : Nikon D90 + objectif 16-85 mm

Pour les portraits, les photos dans les lieux peu éclairés ou les sujets nécessitant une faible profondeur de champ, j'ai fait l'acquisition d'un objectif Nikon 50 mm f/1.8. C'est un objectif léger avec un excellent rapport qualité/prix ! La focale fixe (comprenez : l'absence de zoom) rend les cadrages parfois difficiles à trouver du premier coup, mais la qualité est au rendez-vous : on obtient des images d'une superbe netteté avec en même temps un arrière-plan très doux. Bref, un vrai bonheur !


Objectif Nikon 50 mm f/1.8

Pour les photos de sujets lointains ainsi que pour la macro (gros plans de fleurs ou d'insectes), j'ai acquis un téléobjectif : le Sigma 70-300 mm f/4-5.6 DG APO MACRO. Pour un prix assez réduit par rapport à son concurrent de chez Nikon, il offre des résultats tout à fait acceptables : un bon compromis pour débuter dans le domaine.


Objectif Sigma 70-30 mm Macro

La majorité de mes photos sont faites en extérieur, dans des conditions parfois difficiles (chemins de montagne escarpés, caillouteux etc.). Afin de protéger les objectifs en cas de chute, j'utilise des filtres UV. Dans la marque Hoya, le modèle Pro1 Super HMC, bien que coûteux, permet à l'image de ne pas du tout être dégradée par la présence du filtre. Je peux ainsi crapahuter en (presque) toute sérénité, sans craindre une rayure sur l'objectif !


Filtre UV

Parmi cette panoplie de nouveaux jouets j'ai également investi dans un filtre B+W 110. Il s'agit d'un filtre gris opaque que l'on place devant l'objectif afin de diminuer la luminosité reçue par le capteur. On peut ainsi faire des pauses 10 fois plus longues, ce qui est pratique pour réaliser de beaux filés d'eau en pleine journée.


Filtre gris B+W 110

Exemple de photo réalisée avec un filtre gris B+W 110

Je possède également une télécommande filaire Nikon MC-DC2, qui autorise des temps de pose supérieurs à 30 secondes. Je compte l'utiliser pour prendre en photo le ciel étoilé de nuit, et mettre ainsi en évidence le mouvement de rotation de la Terre.


Télécommande filaire Nikon MC-DC2

Enfin, pour les photos de nuit et les poses longues de manière générale, j'utilise si possible un trépied : le modèle Velbon Ultra Luxi L (avec une belle rotule 3D à 2 poignées !), qui a pour avantages d'être suffisamment stable et assez haut déplié, tout en restant léger (à peine plus d'1 kg) et très compact une fois replié. Pour les sorties nocturnes nécessitant un sac à dos léger et peu encombrant, j'embarque simplement un Gorillapod SLR Zoom : petit mais très stable, même avec un reflex monté dessus : bref parfait pour dépanner !


Trépieds : Velbon Ultra Luxi L (à gauche) et Gorillapod SLR Zoom (à droite)


Ces appareils photo m’ont tous donné satisfaction, chacun à leur échelle. L'appareil photo ne fait pas le photographe, mais grâce à eux j’ai remporté mes premiers "trophées" photographiques :

Coucher de soleil au Col de la Croix du Bonhomme (massif du Beaufortain, Alpes, France)
Lampions japonais, temple Yasaka, Kyoto, Japon

Arbre taillé (massif du Vercors, Alpes, France)
Silouhettes au soleil couchant (massif du Beaufortain, Alpes, France)

Bivouac au Col de l'Alpette (massif de la Chartreuse, Alpes, France)

J’espère que la liste s’allongera bientôt.